marketing & convergence

Bloguer pour soi ou pour les autres ?

Cet article a déjà été publié sur mon blog le 13/01/2007

Pourquoi blogue t'on et que représente le blog dans notre vie de blogueur ? Il y a sans doute des milliers de réponses possibles à cette question. J'en ai lues beaucoup dans des blogs ou des articles de presse et j'ai aussi ma propre idée sur la question...

- On peut bloguer (juste) pour s'exprimer.

Pour mettre de l'ordre dans ses pensées et  des mots sur ses idées, ses sentiments et ses expériences. La démarche est parfois difficile mais, lorsque l'on arrive au bout de l'exercice, on découvre à quel point cela peut être stimulant et bénéfique. Le fait d'être lu ensuite n'est que l"a cerise sur le gateau". 

- On peut bloguer pour communiquer .

Pour faire passer à d'autres un message, partager une passion, un coup de coeur , un coup de gueule, une information un point de vue... peu importe ! L'important est que le message soit lu car ce que le blogueur recherche dans cette démarche, c'est avant tout une forme de reconnaissance. Si l'audience est au rdv tout va bien, le blogueur est rassuré, valorisé. Mais gare à la baisse de régime qui peut vite le rendre maniaco-dépressif comme le raconte avec humour Henri Kaufman dans un de ses posts.

- On peut bloguer pour échanger.

Dans ce cas de figure, ce que l'on recherche avant tout c'est la fameuse "conversation", censée être au coeur de tous les blogs. On utilise alors son blog ou celui des autres  pour poser des questions, ouvrir des débats, lancer des polémiques. S'en suit une liste infinie de commentaires qui se répondent les uns aux autres et entretiennent la discussion. Certains sont passés maitres à ce petit jeu qui ne manque pas d'intérêt à condition de rester dans les limites de la bienséance, de la tolérance et du respect de l'autre (ce qui, hélas, n'est pas toujours le cas).

- On peut bloguer pour influencer et convaincre.

C'est évidemment le cas de tous ceux dont le métier repose sur la persuasion et la force de conviction: les publicitaires, les hommes politiques ou les intellectuels. Il n'y a rien d'anormal à cela et ni les blogueurs ni les lecteurs ne sont dupes. En revanche, le danger est plus grand lorsque des blogueurs dits "indépendants" se font courtiser par des influenceurs professionnels.  En monnayant leur audience ou leur discours, ont ils conscience des risques de manipulation auxquels ils s'exposent et exposent leurs lecteurs? Il faut l'espérer...

Voilà une typologie qui vaut ce qu'elle vaut. Pour la compléter ,je vous en propose une autre beaucoup plus brillante et personnelle. Celle de Vinvin. Selon son classement, je fais clairement partie du "quatrième âge" parce que mon blog n'a que quelques mois mais, aussi et surtout, parce que, pour moi, ce qui compte avant tout c'est l'expression  (meme si, il faut être honnête, j'aime bien qu'on me lise et qu'on m'écrive).

Au final, je pense que tous les blogueurs écrivent à la fois pour eux même et pour les autres. Mais, pour qu'un blog ait de la valeur, à nos yeux comme à ceux de nos lecteurs,  je crois qu'il faut, quelque soit sa motivation pricipale,  y mettre le meilleur de soi même en toute transparence et sans arrière pensée.

Ps: Sur le sujet pourquoi blogue t'on voci quelques articles récents qui remettent un epu en cause la notion de blogueur influent.

- Intéressant, celui de Fred Cavazza

et drôle celui de Ploum

Le consommateur au centre des nouveaux modèles économiques d'échange et de production

Reprise d'un article publié sur mon blog le 26/03/2007

On l'a déjà souligné à plusieurs reprises, l'un des faits marquants de l'économie numérique est le rôle croissant joué par le consommateur à tous les niveaux de la chaîne de valeur.

  Aujourd'hui, Le consommateur/ usager/ client ... (peu importe le nom qu'on lui donne) n'est plus seulement l'inspirateur et le destinataire final des produits et services que développe l'Entreprise. Les nouvelles Technologies de l'Information et des Communications (T.I.C) l'ont mis au centre de tout le process marketing et lui ont donné les moyens de s'approprier bien d'autres prérogatives stratégiques:

- le pouvoir d'agir sur les prix (par les mécanismes d'enchères ou  d'achats groupés par exemple)

- la possibilité de modifier et de personnaliser les produits et services qui l'intéressent (voir tous les développements sur le e.tourisme, par exemple, et mon post sur le marketing du "sur mesure" )

- le pouvoir de donner son avis et d'influencer d'autres clients en partageant avec eux son expérience d'achat.

Et maintenant, ce sont les règles mêmes de l'échange qui évoluent !

On connaissait jusqu'à présent 2 modèles majeurs d'échanges économiques:

- le modèle  B to C (Professionnel à Consommateur)

- le modèle B to B (Professionnel à Professionnel).

Voici que l'avènement des nouvelles technologies vient remettre en cause toute cette mécanique bien huilée pour orienter l'économie vers 2 nouvelles formes de production et d'échanges:

- le modèle C to C  (de Consommateur à Consommateur)

- le modèle C to B (du Consommateur vers l'Entreprise).

Désormais, les consommateurs se retrouvent "à la source". Ils se vendent et s'échangent directement leurs produits et services  quant ils ne vont pas jusqu'à proposer  leur contribution aux entreprises.

C'est le monde à l'envers !

Le "C to C" illustré par l'exemple

Le "Customer to Customer" est le modèle d'échange qui met les consommateurs en relation les avec les autres pour s'échanger toutes sortes de biens ou des services.

Dans cette situation, le rôle de l'entreprise se limite à fournir la plateforme de médiation destinée à faciliter les échanges:

- Médiation de la Relation pour des sites de rencontres comme Meetic 

- Médiation de la Communication pour des plateformes d'Instant Messaging, mail, chat ou blogs ...

- Médiation de la Transaction de vente pour des plateformes de e.commerce (comme e.bay , Price minister, Zlio ...) ou de petites annonces.

- Médiation du Savoir pour des sites collaboratifs du type Wikipedia, ou Agoravox

Zoom sur la télévision mobile personnelle

Mise à jour et refonte d'un article publié sur mon blog le 29/11/2006

Quel sera demain le statut de la télévision sur mobile ?  Un simple canal de réception permettant au téléspectateur de regarder ses programmes favoris n'importe où et n'importe quand, dans la continuité de sa consommation de télévision traditionnelle ou un nouveau média pour de nouveaux usages ?

Dans son récent rapport commandé par Nokia et intitulé  « This Box Was Made For Walking », le Dr Shani Orgad de la London School of Economics opte clairement pour la deuxième version. Selon elle, la télévision sur mobile est appelée à devenir un Média à part entière avec son public, ses usages et ses spécificités.

La Télévision Mobile Personelle n'est pas seulement une télévision « nomade ». Elle offre au consommateur une expérience sensiblement différente de la télévision classique : elle se distingue par un usage plus individuel et une démarche plus active . Le téléphone mobile est un outil personnel et multimédia qui en raison de sa taille exige de l'utilisateur un effort d'attention plus grand mais qui offre aussi de larges possibilités d'interaction avec les programmes sous la forme d'envoi de messages,  de participation à des jeux ou de création de contenus personnels par exemple.

Sur le mobile, on choisit ses programmes plus qu'on ne les reçoit et l'on a tendance à regarder la télévision moins longtemps mais plus souvent. Cette posture de consommation radicalement nouvelle séduit particulièrement le public des jeunes, principalement les adolescents et les 18-34 ans, qui depuis quelque temps déjà, ont pris leurs distances vis-à-vis des médias traditionnels .

Naturellement, toutes ces spécificités sont lourdes de conséquence pour l'Industrie des programmes et de la publicité.

Pour nourrir la télévision mobile en programmes adaptés et pour toucher un nouveau public, les fournisseurs de contenus doivent développer de nouveaux formats (plus courts, plus percutants), modifier leur façon de travailler et réfléchir à de nouvelles approches mieux adaptées à la cible (plus de proximité, plus d'interactivité).

Quant aux publicitaires, ils doivent vraiment considérer la Télévision sur Mobile comme une opportunité à ne laisser passer sous aucun prétexte. Quel autre média en effet leur donne la possibilité de toucher de manière aussi personnalisée et interactive une cible captive et attentive avec des possibilités créatives aussi intéressantes ?

Certes , tout reste à faire sur le sujet : trouver les bons formats , les bonnes pratiques, mettre en place les bons outils d'analyse et de gestion des campagne mais les conditions se mettent en place progressivement: une norme de diffusion, le DVBH,vient d'été chosie pour la France et pour l'Europe, un appel d'offre va être lancé par le CSA en octobre prochain pour le choix des chaînesaynt accès aux canaux de diffusion, tout devrait être prêt pour un démarage commercial en 2008 à l'occasion des prochains Jeux Olympiques de Pékin.

Inventer les modes de communication pour ce nouveau média... Un beau challenge à relever sans plus attendre !

Orangina: quand la publicité devient un jeu.

Ce post est la reprise d'un article publié sur mon blog le 10/01/2006

Pendant longtemps, la marque Orangina nous avait régalés de ses spots humoristiques et décalés . Et puis un jour, sans que l'on comprenne vraiment pourquoi, les facétieux petits "hommes bouteilles " ont disparu de nos écrans, emportant avec eux toute la fantaisie et l'originalité de cette boisson gazeuse à nulle autre pareille .

Bonne nouvelle, cette d'année Orangina revient en force avec une communication encore plus innovante et "déjantée" que celle à laquelle elle nous avait habitués.

Avec la création de "Sup d'Orangina", l'école des meilleurs buveurs d'Orangina du Monde, la petite bouteille ronde investi tous les canaux (Internet, Télévision, magasins) pour  nous inciter à rejoindre la plus "secouée" des universités virtuelles afin d'y décrocher le prestigieux diplôme de "Meilleur buveur d'Orangina du Monde".

Allez visiter le site et la publicité. Vous verrez, le concept est vraiment innovant et séduisant. Bruno Walther, président de Draft FCB en charge du budget le décrit comme "Un mélange entre second life, Youtube et Messenger"  et il n'a pas tout a fait tort puisque avec Sup d'Orangina, on entre dans un monde virtuel ou chaque internaute est invité à créer son avatar pour vivre une aventure fortement inspirée de la Star Ac et dans laquelle on lui demandera d'assister aux cours d'éminents professeurs (Albert Githé du Bocal, Eva Shaker...) , de relever des défis, de passer des examens.

La cible privilégiée est évidemment celle des 15-25 ans mais, même lorsque l'on a dépassé cette limite d'âge (ce qui est mon cas, vous l'avez deviné), on se laisse séduire par l'humour déjanté, la vitalité et l'originalité du site supdorangina.com et l'on peut facilement être tenté d'entrer dans le jeu.

Au delà de l'aspect purement ludique , l'initiative d'Orangina me semble être un bon cas d'école pour illustrer les nouvelles  formes de marketing qui émergent aujourd'hui .

- la communication 360° :Orangina a choisi de relayer son opération sur le web, à la télévision  (4 spots de pub ont été créés spécialement à cet effet ) et dans les magasins.

- le marketing participatif 2.0: dans le cadre de l'université les élèves sont incités à réaliser leurs propres spots de publicité qui seront visibles sur le site et à dialoguer au sein de leur communauté.

- L'advergaming: Cette pratique qui mélange communication et diverstissement et qui se développe rapidement aux USA (cf: la Brawny Academy) est encore assez peu utilisée dans l'hexagone. Elle est particulièrement efficace pour une cible jeune auprès de qui l'on souhaite renforcer l'attachement à la marque.

Dans le cas présent l'objectif de revalorisation de l'image de la marque est évident mais il y a également derrière tout cela la volonté de faire de cette belle mécanique un outil pérenne pour véhiculer des promotions, accompagner le lancement de nouveaux produits, créer une base de données...

Les nouvelles formes de marketing au service des bonnes vieilles méthodes (promo, MD, etc...). C'est peut être cela la clé du succès?

Derniere minute ... (mise à jour au 5/11/07)

Décidément, Orangina aime le changement ! Après les Sup d'Orangina, la nouvelle campagne orchestrée par la très créative agence Fred Farid Lambert (FFL) et lancée sur les écrans depuis le 2 novembre vient à nouveau "secouer" les codes traditionnels de la marque pour nous offrir une communication décalée et sexy.

le casting des nouvelles publicités est plutôt décoiffant: Zèbre en bikini, pingouin en jarretelles, léopard en escarpins... l'ambiance est chaude est pulpeuse . Allez découvrir le site de la marque et vous en jugerez par vous même ...

technorati tags:

Souviens toi, on s'est croisé en vacances

Ce billet est la mise à jour d'un post publié sur mon site le 4/04/2007

  Il paraît que 77% des français ont, au moins une fois dans leur vie, été séduits par un ou une inconnu(e) à l'occasion d'un déplacement dans les transports en commun.

Dans la très grande majorité des cas, cette expérience est restée très fugitive. Un sourire, quelques mots échangés... rien de plus. C'est un joli souvenir. Certains s'en rappellent avec nostalgie, d'autres avec regrets.

C'est en pensant à ces derniers et en s'inspirant de son expérience personnelle que Jérome Boudot a créé, il y a quelques mois, dilelui.com et c'est certainement la même idée qui à conduit à la création du site retrouve-moi.fr.

Si, par timidité ou par négligence, vous avez laissé passer votre bel(le) inconnu(e) sans lui exprimer vos sentiments,ou si après les vacances vous avez laissé filer votre amour d'été et que vous le regrettez, il n'est peut être pas trop tard.

Rendez vous sur dilelui.com, ou sur retrouve-moi (le fonctionnement des deux sites est assez semblable). Inscrivez vous, donnez quelques indications précises sur la personne, le lieu et les circonstances de la rencontre pour que l'intéressé puisse se reconnaître "brun, cheveux courts, coiffés en arrière, yeux marrons, veste beige, jeans, chemise, chaussures noirs" " on s'est croisé pendant les vacances"et , bien sûr, laissez votre message.

Après... il vous suffira d'attendre et espérant que "l'heureux élu" aura la bonne idée de se connecter lui aussi pour lire le message qui lui est destiné.

Pour tous ceux qui veulent retrouver l'élu de leur coeur, ces nouveaux sites sont le lieu de la dernière chance, la "bouteille à la mer" qu'on lance en désespoir de cause et qui, peut être, un jour, arrivera à bon port.

Pour les sentimentaux et les incorrigibles romantiques de mon espèce, ce genre de site est aussi une formidable porte ouverte à l'imagination. Des bribes d'histoires et de vies qui se croisent sans que l'on sache où cela va mener.

Si j'étais écrivain, je crois que je m'inspirerais de ces messages pour écrire des nouvelles.

Les 1001 formes de blog d'entreprise

Ceci est la mise à jour d'un post paru sur mon blog le 21/02/2007

  Dans un article intitulé "Prêts pour créer un blog de marque ? " je rappelais les avantages qu'une entreprise pouvait trouver à la création d'un blog d'entreprise ainsi que les conditions à remplir pour se lancer dans ce projet qui n'est pas dénué de risques et de contraintes.

Pour continuer la réflexion sur ce sujet,  examinons maintenant les différentes formes possibles d'un blog d'entreprise et voyons à quels objectifs  il peut répondre car, que ce soit pour la gestion interne de l'entreprise ou pour la communication externe, il existe 1001 utilisations possibles du blog.

Citons pèle même les plus courantes:

Le Blog interne:

- Pour favoriser la circulation de l'information dans l'entreprise,

- Pour impliquer les salariés dans un projet commun et renforcer la cohésion et l'esprit d'équipe. Sous l'impulsion de ses salariés, la Société Yves Rocher a ainsi créé "les Végétaliseurs" une plateforme participative centrée sur le respect et la défense de la nature.La direction, séduite par le projet et par son adéquation aux valeurs de la marque a décidé d'y apporter son soutien financier.

- Pour accompagner la gestion de  projets

- Pour encourager la créativité et l'innovation

- Pour être à l'écoute des salariés et ouvrir le dialogue sur des sujets d'intérêt général

- Pour créer des communautés au sein de l'entreprise (autour de projets ou de centres d'intérêts communs)

Prêt pour créer un blog de marque ?

Ceci est la reprise d'un article paru sur mon blog le 12/02/2007

Pour une Marque qui souhaite contrôler son image et se rapprocher de ses consommateurs, créer un blog d'entreprise quelle qu'en soit la forme (blog de dirigeant, blog de marque, blog de salariés ou blog de fans) peut s'avérer très utile:

- Il  lui ouvre un canal de communication direct avec le public

- Il facilite l'instauration  d'une relation de confiance avec ses clients ou ses prospects

- Il  lui permet de se montrer sous un visage plus humain,

- Il augmente sa  visibilité sur le Net (les blogs étant souvent mieux placés que les sites dans les moteurs de recherche).

Cependant, le blog d'entreprise, malgré tous ses avantages, n'a d'intérêt pour une marque que si elle s'engage vraiment à "jouer le jeu" de la transparence et de la liberté d'expression en acceptant par avance tous les risques que cela peut éventuellement comporter pour elle si la qualité de son produit, de son service ou de sa communication ne sont pas au rendez vous.

Avant de se lancer dans l'aventure,  le Chef d'entreprise aura donc tout intérêt à se poser les questions suivantes.

- Ma marque est-elle appréciée par les consommateurs ?

- Avons nous des choses intéressantes à dire et un message à faire passer qui ne soit pas la copie conforme de celui que nous véhiculons déjà dans notre communication traditionnelle ?

- Pensons nous que nous avons quelque chose à apprendre de nos consommateurs ?

- Mon entreprise est elle véritablement ouverte à la transparence et au dialogue ?

- Sommes nous prêts à accepter les critiques et à y répondre ?

Si (et seulement si) on peut répondre OUI à toutes ces questions , la création d'un blog d'entreprise peut être justifiée car ce n'est que lorsque les conditions d'un vrai dialogue sont remplies que la conversation peut s'engager avec succès entre la marque et ses clients.

Si non, mieux vaut s'orienter vers d'autres formes de communication plus traditionnelles et sans doute moins risquées.

Je reviendrai prochainement sur quelques exemples de blogs de marque réussis ou ratés (car les échecs sont souvent plus riches d'enseignements que les succès) ainsi que sur les conditions pratiques à remplir pour créer son blog.

Celio: champion du 360°

Remise à jour d'un article publié sur mon blog le 11/12/2006

S'il fallait désigner les champions du Marketing  Multimédia 2006,/ 2007 Celio arriverait certainement  en tête de mon palmarès.

Cette marque  de prêt-à-porter pour homme existe depuis plus de 20 ans, mais elle n'a rien perdu de sa modernité  bien au contraire. Grâce à une stratégie marketing à la fois audacieuse et cohérente, Celio continue de  nous surprendre et d'innover. Sa politique relationnelle menée sur tous les canaux s'adresse à un panel très large et vise à séduire tous les styles et tous les sexes.

Démonstration ...

Celio se décline sur tous les canaux

Avec plus de 400 magasins, Celio est présent partout dans le monde et particulièrement en France ou l'on compte plus de 200 points de vente. Les boutiques   occupent  une position  centrale dans le dispositif commercial et relationnel. Pour refléter les valeurs de la marque et s'adapter aux évolutions de la clientèle,  elles  ont été récemment relookées (nouvelle signalétique, bornes interactives etc, ) et réorganisées par "style de vie".

Le site web celio.com se veut à  la fois une vitrine de la marque et un outil commercial destiné à relayer ses promos et à drainer du trafic vers les points de vente. Il abrite un certain nombre d'interfaces et de fonctionnalités  innovantes comme une visite virtuelle de magasin ou un mashup réalisé avec Maporama  pour repérer les magasins Celio sur une carte.

Pour sa communication et son marketing relationnel, la marque mixe le média (télé et presse)  et le hors média en s'appuyant principalement  sur des campagnes de marketing direct véhiculées par e.mailing, par courrier postal et, de plus en plus, par  sms.

L'animation du fichier se fait également au travers d'opérations évènementielles, généralement initiées sur le web  mais qui, systématiquement, doivent conduire le client jusqu'à son point de vente (exemple : la journée des amis, l'opération Coupe du Monde ).

Célio veut séduire les hommes jeunes

Au cours de l'année écoulée, Celio s'est également employé à développer son capital de séduction auprès de son coeur de cible, les hommes de 25-35 ans, au travers de plusieurs  opérations emblématiques.

La campagne de pronostics autour de la Coupe du Monde de football l'année dernière et l'opération menée un peu plus tôt  à l'occasion des 10 ans du jeu Tomb Raider ont permis d'attirer une cible masculine et d'étoffer la base de données de plusieurs centaines de milliers de contacts.

Le « tremplin des créateurs » abrité sur le site celio. com et monté en partenariat avec lafraise.com a offert à de jeunes créateurs l'opportunité d'exposer sur le site les tee-shirts qu'ils produisaient  afin que les internautes puissent choisir ceux qui seraient vendus dans les magasins Celio. Cette initiative s'est soldée par un beau succès d'image (nombreuses retombées médiatiques) et une réussite commerciale (les tee-shirts s'étant très bien vendus).

Le blog vousleshommes.com  également hébergé sur le site propose aux hommes de les aider à choisir leur look en leur fournissant conseils, astuces et bons plans pour s'habiller avec goût. Tout cela garanti « en toute indépendance » puisque animé par une consultante extérieure (mais là , je ne promets rien) .

Et (surtout),  Célio pense aux femmes

Evidemment,  j'ai gardé le meilleur pour la fin car dans son dispositif, Celio n'a pas oublié que 50% de sa clientèle était féminine. Et, pour se gagner la sympathie de cette population consommatrice et prescriptrice, la marque, pourtant exclusivement masculine, n'a pas lésiné sur les moyens et nous a offert les Shoppenboys.

Après une apparition remarquée sur la Côte d'Azur , les Shoppenboys  ont fait leur grand retour pour les fêtes de fin d'année. Ces mannequins vivants, recrutés  via Internet à grand renfort de publicité (ce qui a largement contribué à entretenir le buzz autour de l'opération) étaient présents  en décembre dans certains magasins de l'enseigne pour aider les femmes dans leurs achats.

Les retombées positives de cette opérations sont remarquables : un nombre de candidatures  inespéré de la part de la gente masculine, une fréquentation record dans les magasins le jour de l'évènement, déjà plus de 50000 visites sur le site de l'opération, un vidéo visionnée plus de 30000 fois sur daily motion et, pour couronner le tout, un capital sympathie considérable de la part du public et des médias .

Après tant d'efforts et d'initiatives bien menées, oui, vraiment je le déclare, Celio mérite bien le Phénix qui lui a été décerné récemment par l' Union des Annonceurs dans la catégorie "Promotion et marketing relationnel" pour saluer le caractère innovant de ses opérations.

Le placement produit au service des nouvelles technologies

Cet article a déjà été publié sur mon blog le 5/12/2006

Puisque le pouvoir de prescription du placement produit n'est plus à démontrer (cf : mes deux articles précédents)  pourquoi ne pas étendre son champ d'action à d'autres domaines que celui de la  promotion des marques ? Pourquoi ne pas profiter de la Presse, de la Télévision, du Cinéma ou du Web pour faire découvrir aux consommateurs les nouvelles technologies mises à leur disposition, les aider à se les approprier, les inciter à les utiliser ?

Dans un monde où il arrive qu'un produit ou un service arrive sur le marché avant même que le consommateur n'en ait éprouvé le besoin,  le placement produit peut vraiment jouer un rôle pédagogique et incitatif auprès du grand public pour aider les innovations à dépasser la cible des technophiles à l'affût de toutes les nouveautés.

La médiatisation des nouvelles technologies par l'intermédiaire du placement produit peut sans aucun doute les aider à franchir un nouveau pallier et à s'imposer auprès du grand public pour un usage de masse.

Dans le secteur des nouveaux médias, le meilleur exemple de cette stratégie est sans doute celui du SMS :

Alors que, en 2001,  sa consommation peinait à décoller en France, c'est  l'émission de téléréalité « Loft Story » qui ,en médiatisant le SMS sous toutes ses formes (vote, envoi de messages, alertes), a aidé le grand public à se familiariser avec ce nouveau média et à en banaliser l'usage.

Aujourd'hui un mouvement identique se dessine avec le MMS, la vidéo sur mobile et la visiophonie. J'ai ainsi pu me convaincre de l'intérêt de ce service en regardant un épisode de Desperate Housewives où Lynette suivait en visiophonie toutes les péripéties de la rentrée scolaire de son fils depuis son bureau.Autre exemple, dans son dernier livre "People or not people" l'auteur du "Diable s'habille en Prada" équipe ses héros de blackberry qui fait ainsi figure de "must" , indispensable pour travailler dans les RP.

Demain,  ce seront peut être la géo localisation ou d'autres services encore qui ,grâce à leur médiatisation au travers de séries ou d'émissions de télé, se feront connaître du grand public.

C'est évidemment l'intérêt des promoteurs de ces nouvelles technologies (opérateur de téléphone, fabricants de matériel etc,) que d'être présents autant que possible sur tous les médias. Mais cette forme de placement produit  peut aussi  être gratifiante pour les fournisseurs de contenus et les médias eux mêmes qui, en s'appropriant l'usage de ces nouvelles technologies, peuvent se donner une image de précurseurs et s'ancrer pleinement dans la réalité de notre époque.

Le placement produit devrait donc encore avoir de beaux jours devant lui. Tant mieux!

A quoi sert le placement produit ?

Ce billet a déjà été publié sur mon blog le 3/12/2006

LILLET super star !

   Bruno Borie, PDG de la société girondine Lillet, n'en est pas encore revenu : en quelques jours, son apéritif est devenu la star des cocktails et à acquis une renommée mondiale. Quelle est la raison de cette notoriété aussi soudaine qu'inespérée ? Tout simplement JAMES BOND.  Car, depuis la sortie de «Casino Royale », le dernier épisode de la saga britannique, plus personne ne peut ignorer la recette du « Dry Vodka Martini ».

Et oui, le cocktail préféré de 007 se compose de 3 volumes de gin, 1 volume de vodka et ½ de Kina Lillet. Et il a suffit que l'espion de sa gracieuse majesté révèle ce secret pour que les ventes du Lillet s'envolent et que des centaines de mails viennent saturer le site de la petite société de Podensac en Gironde (7 employés !).

Même si, Bruno Borie affirme n'être pour rien dans cette promotion exceptionnelle - sa société n'a pas les moyens financiers de s'offrir les services commerciaux de James Bond-  cette anecdote illustre assez bien l'efficacité du Placement Produit dans un film.

Qu'est ce que le placement produit ?

Le placement produit est une technique marketing consistant à exposer un produit ou une marque dans une oeuvre audiovisuelle de manière à développer sa notoriété et éveiller à son égard un intérêt positif du spectateur.

Au départ, l'utilisation de marques et d'objets de référence (vêtements, voitures, mobilier, etc...) n'était qu'une nécessité de mise en scène pour camper un personnage, et donner plus de réalisme à une scène. Mais les annonceurs ont vite compris l'intérêt de la chose et ils n'ont  eu aucun mal à persuader les producteurs des bénéfices qu'ils pouvaient en tirer eux aussi.

Le placement produit est devenu un échange commercial basé sur une communauté d'intérêts entre les Industriels du Cinéma et de la Publicité :

- Pour le producteur d'un long métrage, le placement produit, qui se manifeste sous la forme d'un apport financier ou d'un échange marchandise, représente souvent une  source d'économie ou de financement utile et peu contraignante pour boucler son budget.

- Pour l'annonceur, la présence d'un de ses produits dans un film de renom est la garantie d'une exposition très large qui peut être renouvelée dans le temps par les multiples rediffusions à la télévision. Autre avantage : la mise en avant d'un produit dans le cadre d'un long métrage ne supporte pas les mêmes contraintes légales que la publicité classique

- Même les spectateurs et téléspectateurs y trouvent leur compte ! Une étude réalisée par l'Institut Mindshare auprès du public américain montre que 80% des spectateurs apprécient cette pratique à condition qu'elle soit proposée avec subtilité  et 70% des personnes interrogées reconnaissent être plus enclins à utiliser un produit quand ils l'ont vu dans un film.

Et vous, que pensez vous de cette forme de publicité qui connaît un succès croissant ?

- En tant que spectateur, y êtes vous sensible ou au contraire en êtes vous irrité ?

- En tant qu'annonceur, y avez-vous déjà pensé ? l'avez-vous déjà utilisé et avec quel succès ?

- En tant que média (hors Cinéma), avez-vous déjà songé à la façon dont vous pourriez l'exploiter et en tirer profit dans vos supports respectifs ?

Nous poursuivrons ensemble la réflexion dans mes prochains articles mais, en attendant, pourquoi ne pas s'accorder une petite pose en sirotant un Dry Vodka Martini ou un Cosmopolitan , le cocktail des héroïnes de Sex and the City (5cl de vodka, 2cl de jus de citron vert, 2cl de jus de cranberry, 1 trait de crème de cassis pour les néophytes) ?